Nous voici à la première étape de la première phase du programme d’entrainement pour apprivoiser le Kodiak 100.
Nous allons enfin pouvoir découvrir cet appareil avec lequel nous allons passer de nombreuses heures au cours des mois qui viennent.
Installation à bord
Outre son accès facile grâce à ses grandes portes, ce qui frappe tout de suite est la simplicité avec laquelle est conçu le poste de pilotage.
Tout est fait pour simplifier la vie du/des pilotes. Pas d’orgie de boutons dans tous les sens. Juste le nécessaire, assemblé en sous-ensembles logiques. Ceci étant, il est évident que l’utilisation du Garmin 1000 NXi facilité les choses, puisqu’un grand nombre d’informations et de fonctionnalités y sont intégrés.
Gestion de l’appareil
Sous les écrans on trouve donc un premier groupe de boutons (à gauche sur la photo) qui sont liés aux phases de mise sous-tension de l’appareil, et de mise en route de la turbine.
L’autre groupe (à droite sur la photo) regroupe, lui, les boutons liés aux différents éclairages de l’avion (intérieurs et extérieurs), ainsi que les fonctions de dégivrage.
Piedestal
Au niveau du piédestal, on trouve la manette des gaz, avec une fonction reverse. La manette bleue, conformément au code couleur, sert à régler le pas de l’hélice. Quant à la manette rouge, également conforme au code couleur habituel, sert à gérer l’apport en carburant.
On trouve également le basculeur de gestion des volets, avec trois positions.
Sur la gauche du piédestal, on trouve le réglage du trim de profondeur. Sur le plan vertical, le bouton gris clair sert au réglage du trim de lacet. Quant au trim de roulis, on le trouve au pied du tableau de bord (le second bouton (double) gris clair sur la photo).
Panneau haut
En levant la tête, on trouve les vannes des réservoirs de carburant ainsi qu’un système de verrouillage des harnais des pilotes. Cette fonction est activée au moment du décollage et de l’atterrissage.
Fusibles
Sur le plan vertical du piédestal, on trouve l’ensemble des fusibles de protection des circuits électriques de l’appareil. Ainsi placés, ils sont faciles d’accès par le/les pilotes, que ce soit pour le contrôle initial ou en cas de panne(s).
Oxygène et climatisation
Le Kodiak 100, malgré son plafond de vol à 25.000 pieds, n’est pas pressurisé. Cependant, il est équipé d’un système d’apport en oxygène pour palier le phénomène d’hypoxie lié aux hautes altitudes.
Il est également équipé d’un système de climatisation avec des réglages différenciés entre le poste de pilotage et la cabine.
Ecran de pilotage
Au niveau pilotage, comme dit plus haut, le Kodiak 100 est équipé du système Garmin 1.000 NXi, composé de trois écrans. Deux écrans, positionnés, devant le pilote et le co-pilote, donnent les informations nécessaires au pilotage de l’avion.. S’y affiche également les paramètres moteur lorsque l’écran central est éteint. Très agréable et efficace dans sa présentation, toutes les informations sont facilement identifiables et lisibles. Il permet également de nombreux choix de présentation, en fonction des désidérata du pilote. C’est aussi à ce niveau qu’on intervient sur le transpondeur.
A droite de l’écran on trouve les commandes liées aux radios.
A gauche de l’écran, on trouve l’équipement de secours, informant le pilote sur l’ensemble des paramètres dont il a besoin (horizon artificiel, vitesse, altitude, cap, etc…).
Ecran de navigation
Enfin, au centre du tableau de bord, on trouve un troisième écran servant principalement aux fonctions de navigation. A noter qu’il est équipé d’un TCAS. C’est également sur cet écran qu’on accède aux paramètres moteurs ainsi qu’aux informations liées à l’état de l’appareil.
Sous cet écran, se trouve les boutons et molettes de réglage du pilote automatique, celui-ci offrant toutes le fonctionnalités qu’on peut attendre d’un appareil comme celui-ci.
Voilà, nous avons fait le tour des fonctions du Kodiak 100.
Nous allons pouvoir passer à la phase suivante : l’apprentissage des procédures.